SKINLESS

performance de Théo Mercier

du 21 novembre au 8 décembre | La Villette

Places offertes aux étudiant.es étranger.es

tarif préférentiel Sortez ! (cf brochure Sortez ! mode d'emploi p.131)

Porté par une réflexion sur nos modes de vie dans une société de consommation en déclin, Skinless de Théo Mercier, plasticien et metteur en scène, se crée sur un lit de détritus. Un substrat qu’il transforme en “terrain amoureux ”. Comme une plongée dans l’épaisseur de l’érotisme et du sale, ce spectacle est un paysage vivant, une sculpture habitée. Les spectatrices et spectateurs debout sont inclus dans un dispositif quadri-frontal fait de déchets de cartons compressés, où trois interprètes masculins évoluent sous leurs regards.

Recouverts d’une combinaison de latex, deux danseurs se repoussent et s’enlacent dans un lit de cartons usagés. Juste au-dessus d’eux, un troisième personnage effectue des rondes régulières, réveillant le spectre d’une société de surveillance généralisée.

Collaborant avec les déchetteries locales, Théo Mercier recompose le décor de chaque représentation à partir des rebuts du territoire dans lequel elle s’inscrit.
En contrepoint, la chorégraphie fait revivre la matière morte et invente un monde en transition métamorphosé par l’amour et le désir charnel comme une possible échappatoire.

ENGLISH VERSION

Brought to the stage by visual artist Théo Mercier, Skinless is a disenchanted Eden built on a landscape of rubbish. Amidst this XXL end-of-the-world panorama, an out of the ordinary couple loves and tears each other apart under the watchful eye of a tragic observer.

In Skinless, the enormous blocks of compacted rubbish mirror our outrageous habits as consumers as well as the intricacies of our domestic lives. Dressed in latex suits, the bodies of the two dancers push against each other and intertwine on a bed made of used cardboard. Hovering above them, a third, reflective, metallic, figure passes by on their rounds, evoking the spectre of a society in which generalized surveillance prevails. The waste matter becomes the metaphor for all the couple's happy and unhappy memories. In this new work, Théo Mercier brings us a visceral choreography, characterised by a lyricism which is both dark and strangely erotic. The reason is that even if the couple seems to be under surveillance, as if guilty of not bearing children or of their homosexuality, their never-ending nuptial display manages to flourish in the face of the ambient repression and sexual taboos. By exploring the margins, from the garbage dump to queer relationships, Skinless conjures up the image of love as the last place of resistance to all norms.