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2. Jérémie Rolle, ingénieur de recherche

Je travaille actuellement dans le secteur pétrolier au sein du département recherche de la division Exploration & Production d’un grand groupe pétrolier aux Etats-Unis.

L’exploration pétrolière ayant déjà commencé depuis plus d’un siècle, les zones à explorer sont fortement hétérogènes et très souvent difficiles d’accès. Le développement de logiciels d’imagerie sismique 3D de plus en plus performants est donc un enjeu majeur pour la prospection pétrolière.

Je contribue au développement et à l’optimisation de codes de calcul 3D d’imagerie sismique. L’objectif final étant de délivrer une cartographie du sous-sol terrestre exploré avec un haut niveau de résolution. Cette carte géologique constitue un outil puissant d’analyse afin d’identifier des foyers pétrolifères mais aussi d’alerter sur de possibles erreurs de quantifications de réserves d’hydrocarbures présentes dans la zone explorée.

Je m’intéresse également en parallèle aux applications Big Data dans le secteur du pétrole pour notamment comprendre comment tirer parti de ces technologies pour prévoir les flux de production, de stockage ou de consommation de pétrole et de gaz d’une plateforme pétrolière.

 

1. Jérémie Rolle, ingénieur de recherche

Après deux années de classes préparatoires scientifiques, j’ai poursuivi mon cursus à l’université Paris Diderot, où j’ai obtenu une licence et une maîtrise de Physique. C’est une solide formation généraliste en Physique fondamentale et appliquée.

Lors de mon stage de maîtrise, effectué au sein du laboratoire de Physique des plasmas, à  l’Ecole Polytechnique, j’ai pu découvrir et travailler dans le domaine des plasmas astrophysiques. J’ai étudié l’interaction du vent solaire avec la magnétosphère terrestre aux moyens de simulations numériques. Cela m’a beaucoup plu et m'a aidé à déterminer le domaine vers lequel m’orienter ensuite. Ca serait la physique des plasmas !

J’ai donc postulé au sein du master « Science des plasmas et de la fusion » cohabilité entre autres par l’université Pierre et Marie Curie, l’Ecole Polytechnique et l’INSTN.  J’y ai acquis de solides compétences scientifiques et technologiques concernant les milieux ionisés par des approches théoriques, de simulations et d’expérimentation.  

A l’issue de mon stage de master 2, réalisé au Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), j’ai obtenu une bourse du CEA pour préparer une thèse de doctorat à l’interface entre la Physique des plasmas et l’optique non-linéaire.  

Mes travaux de recherche s’inscrivaient dans le cadre de la construction du LaserMégaJoule (LMJ). Ce laser doit permettre de valider les simulations numériques d’essais nucléaires, dans le cadre du projet « simulation ». En outre, ce laser serait aussi à la disposition de la communauté scientifique civile internationale et constituerait un outil privilégié pour la démonstration de la faisabilité de fusion thermonucléaire contrôlée ou encore permettrait de repousser les limites de la connaissance en matière notamment d’astrophysique.

 

Le congé longue durée

Le fonctionnaire peut être placé en congé de longue durée (CLD), après avis du comité médical, lorsqu'il est atteint de certaines pathologies, d'origine professionnelle ou non professionnelle.

 
Bénéficiaires
 
Peut être placé en CLD, le fonctionnaire (stagiaire ou titulaire) atteint :

  • de tuberculose,
  • de maladie mentale,
  • d'affection cancéreuse,
  • de poliomyélite,
  • de déficit immunitaire grave et acquis.

 
Ouverture du droit à CLD
Le bénéfice du CLD est ouvert à la fin de la période rémunérée à plein traitement d'un congé de longue maladie (CLM) : cette période (d'un an) est alors considérée comme une période de CLD et s'impute sur la durée de ce congé.

Toutefois, le passage du CLM au CLD n'est pas obligatoire : au terme de l'année rémunérée à plein traitement de son CLM, le fonctionnaire peut demander à rester en CLM.

L'administration lui accorde ce maintien ou le place en CLD après avis du comité médical.

Si le fonctionnaire obtient son maintien en CLM, il ne peut prétendre par la suite à un CLD pour la même affection sauf s'il a repris ses fonctions au moins un an entre la fin de son CLM et le début de son CLD.

Lorsque le fonctionnaire se trouvant atteint d'une affection ouvrant droit au CLD n'a plus de droit à CLM, il est directement placé en CLD. S'il est en congé de maladie ordinaire (CMO) au moment de sa demande, la période de CMO s'impute sur la durée du CLD.

La demande de reconnaissance du caractère professionnel de la maladie ou de l'accident doit être formulée dans les 4 ans suivant la date de la 1ère constatation médicale.

 
Demande de congé
 
Par le fonctionnaire

Le fonctionnaire adresse à son administration une demande de CLD, accompagnée d'un certificat de son médecin traitant.

Le médecin traitant adresse directement au comité médical ses observations et, éventuellement, les pièces justificatives nécessaires (conclusions d'examens médicaux).

Le congé de longue maladie

Le fonctionnaire peut être placé en congé de longue maladie (CLM), après avis du comité médical, lorsque la maladie présente un caractère invalidant et de gravité confirmée et nécessite un traitement et des soins prolongés. Le bénéfice du CLM est ouvert pour maladie professionnelle ou non professionnelle.

 
Bénéficiaires
Le fonctionnaire (stagiaire ou titulaire) atteint d'une affection figurant sur une liste fixée par arrêté ministériel peut être placé en CLM.

La liste n'est pas limitative et un CLM peut être accordé, après avis du comité médical, pour d'autres affections.

 
Demande de congé
Par le fonctionnaire

Le fonctionnaire adresse à son administration une demande de CLM, accompagnée d'un certificat de son médecin traitant.

Le médecin traitant adresse directement au comité médical ses observations et les pièces justificatives nécessaires (conclusions d'examens médicaux).

Après avoir soumis si nécessaire le fonctionnaire à une contre-visite, le comité médical transmet son avis à l'administration qui le communique au fonctionnaire et prend sa décision.

Cet avis peut faire l'objet d'un recours par l'administration ou l'agent devant le comité médical supérieur.

Par l'administration

L'administration peut proposer une mise en congé d'office si elle estime, au vu d'une attestation médicale ou d'un rapport hiérarchique, que l'état de santé d'un fonctionnaire le justifie. Dans ce cas, elle peut provoquer l'examen médical de l'agent et saisir le comité médical.

Un rapport écrit du médecin de prévention doit figurer au dossier soumis au comité.

 
Conditions d'attribution

Le CLM est accordé ou renouvelé par périodes de 3 à 6 mois. Sa durée est fixée par l'administration sur proposition du comité médical.

Si la demande de CLM est présentée pendant un congé de maladie ordinaire (CMO) la 1ère période de CLM part du jour de la 1ère constatation médicale de la maladie et le CMO est requalifié en CLM.

La demande de renouvellement du congé doit être adressée à l'administration un mois avant l'expiration de la période de CLM en cours.

Le renouvellement est accordé dans les mêmes conditions que la 1ère demande.

Un fonctionnaire peut bénéficier de plusieurs CLM (pour la même maladie ou des maladies différentes) s'il reprend ses fonctions au moins un an en continu entre chaque congé.

 

Durée du congé

En cas de maladie non professionnelle, la durée du CLM est fixée à 3 ans maximum.

Pour certaines pathologies, le CLM peut être accordé de manière fractionnée : les droits aux 3 ans de congé sont alors appréciés sur une période de référence de 4 ans. Cette période de référence est mobile et s'apprécie de date à date.

En cas de maladie professionnelle ou d'accident du travail, le fonctionnaire demeure en CLM jusqu'à sa reprise de service ou sa mise à la retraite pour invalidité. Toutefois, la durée du congé des fonctionnaires d'État et hospitaliers stagiaires est limitée à 5 ans.

 
Rémunération
 
Traitement de base

En cas de maladie non professionnelle, le traitement indiciaire est versé intégralement pendant un an puis réduit de moitié les 2 années suivantes. Quand le montant du demi-traitement est inférieur au montant des indemnités journalières de la Sécurité sociale, le fonctionnaire perçoit une indemnité différentielle.

En cas de maladie professionnelle ou d'accident du travail, le traitement indiciaire est versé intégralement pendant toute la durée du CLM.

À noter :  en cas de maladie professionnelle ou d'accident du travail, le fonctionnaire a droit au remboursement des honoraires et des frais médicaux directement entraînés par la maladie ou l'accident, même après sa mise à la retraite, s'agissant du fonctionnaire territorial.
 

Indemnité de résidence et supplément familial de traitement (SFT)

L'indemnité de résidence et le SFT sont maintenus en intégralité durant toute la durée du CLM.
 

Nouvelle bonification indiciaire

La NBI est versée dans les mêmes proportions que le traitement indiciaire tant que le fonctionnaire n'est pas remplacé dans ses fonctions :

  • intégralement pendant un an puis réduite de moitié les 2 années suivantes, en cas de maladie non professionnelle,
  • intégralement pendant toute la durée du congé, en cas de maladie professionnelle ou d'accident du travail.

 

Primes et indemnités

Les primes sont versées dans les mêmes proportions que le traitement indiciaire sauf celles qui sont liées à l'exercice des fonctions ou qui consistent en remboursements de frais. Toutefois, en cas d'admission rétroactive en CLM à la suite d'une demande présentée au cours d'un congé de maladie ordinaire (CMO), le fonctionnaire conserve les primes qui lui ont été versées durant son CMO jusqu'à la date de son admission en CLM, y compris celles liées à l'exercice des fonctions ou qui consistent en remboursements de frais.

 
Situation du fonctionnaire
 
Avancement et retraite

Le temps passé en CLM est pris en compte pour l'avancement et la retraite.

Stage

Le CLM prolonge la durée du stage.
 

Fin du congé

Le fonctionnaire ne peut reprendre son travail à l'issue d'un CLM que s'il est reconnu apte après examen par un médecin agréé et avis favorable du comité médical.

L'examen par un médecin agréé peut être demandé par l'administration ou l'agent.

Lors de l'examen de la dernière demande de renouvellement du congé, le comité médical donne son avis sur l'aptitude présumée du fonctionnaire à reprendre ses fonctions à l'issue de cette dernière période de congé :

- si le fonctionnaire a été présumé apte, le comité médical se prononce effectivement sur la reprise à l'expiration du CLM. Si l'aptitude est confirmée, le fonctionnaire reprend son activité. Le comité médical peut préconiser des aménagements des conditions de travail et se prononce ensuite tous les 3 à 6 mois sur le maintien ou la modification de ces aménagements.

- si le fonctionnaire a été présumé définitivement inapte, c'est la commission de réforme qui se prononce à l'expiration du CLM, sur :

  • son reclassement dans un autre emploi,
  • sa mise en disponibilité d'office,
  • son admission à la retraite pour invalidité.

La rémunération à demi-traitement est maintenue, si nécessaire, jusqu'à la décision de reprise de service, de mise en disponibilité d'office ou d'admission à la retraite pour invalidité.

Le fonctionnaire, qui, à l'expiration de son CLM, refuse sans motif valable lié à son état de santé le ou les postes qui lui sont proposés, peut être licencié après avis de la CAP

Congé maladie ordinaire

En cas de maladie attestée par un certificat médical, le fonctionnaire (stagiaire ou titulaire) a droit à des congés de maladie dits congés de maladie ordinaire (CMO). Le fonctionnaire est placé en congé de maladie ordinaire, que la maladie soit d'origine professionnelle ou non professionnelle.

 
Droit à congé
 
Pour obtenir un congé de maladie ordinaire ou son renouvellement, le fonctionnaire doit adresser à son administration un avis d'arrêt de travail établi par un médecin, un dentiste ou une sage-femme.

Cet arrêt doit être transmis dans les 48 heures. L'intéressé doit adresser à son administration les volets n° 2 et 3 et conserver le volet n° 1 comportant les données médicales confidentielles.

Ce volet n° 1 doit être présenté au médecin en cas de contre-visite ou de tout autre examen médical.

 
Durée du congé
 
Maladie non professionnelle

Le fonctionnaire peut bénéficier d'un congé de maladie ordinaire d'un an pendant une période de 12 mois consécutifs (année médicale).

L'année médicale est mobile et s'apprécie de date à date. Tous les jours calendaires sont pris en compte.

La prolongation d’un congé de maladie au-delà de 6 mois consécutifs est soumise à l'avis du comité médical.

 

Maladie professionnelle

Lorsque la maladie provient de blessures ou d'affections contractées ou aggravées en service ou d'un accident de travail, le fonctionnaire est placé en congé de maladie jusqu'à sa reprise de service ou sa mise à la retraite.

L'imputabilité au service d'une maladie ou d'un accident est soumise à l'avis de la commission de réforme, sauf lorsque l'administration reconnaît cette imputabilité.

 
Rémunération
 
Traitement de base

Le fonctionnaire en congé de maladie ordinaire perçoit son traitement indiciaire en intégralité pendant 3 mois.

Pendant les 9 mois suivants, le traitement indiciaire est réduit de moitié.

Lorsque le montant du demi-traitement est inférieur au montant des indemnités journalières de la Sécurité sociale, le fonctionnaire perçoit une indemnité différentielle (link is external).

En cas de congé pour maladie professionnelle ou accident du travail, le fonctionnaire conserve l'intégralité de son traitement jusqu'à sa reprise de service ou sa mise à la retraite (le fonctionnaire d'État stagiaire, pendant 5 ans maximum).

À noter :  en cas de maladie professionnelle ou d'accident du travail, le fonctionnaire a droit au remboursement des honoraires et des frais médicaux directement entraînés par la maladie ou l'accident, même après sa mise à la retraite.

Indemnité de résidence

L'indemnité de résidence est versée en intégralité durant toutes les périodes de congé.

Supplément familial de traitement (SFT)

Le SFT est versé en intégralité durant toutes les périodes de congé.

Primes et indemnités

Les primes sont versées dans les mêmes proportions que le traitement indiciaire.