Assia Djebar, pré¬cur¬seuse d’un cinéma des vivant·es
conférence de Salima Tenfiche
jeudi 13 avril de 12h à 14h - Bétonsalon
Au programme, visites flash de l'exposition « Hier revient et je l’entends » de Katia Kameli, déjeuner à prix libre avec le Foodtruck solidaire de Résoquartier et conférence de Salima Tenfiche sur le cinéma algérien à 13h !
Après avoir exposé les caractéristiques formelles du film de la première « femme à la caméra » d’Algérie, La Nouba des femmes du mont Chenoua (Assia Djebar, 1977), afin de mesurer la rupture esthétique et politique qu’il représente dans l’histoire de la cinématographie algérienne, nous replacerons la cinéaste Assia Djebar dans le courant auquel elle a appartenu, celui de l’avant-garde des années 1970 aux côtés de Mohammed Zinet (Tahya Ya Didou !, 1971), Merzak Allouache (Omar Gatlato, 1976) et Farouk Beloufa (Nahla, 1979).
Nous verrons ensuite dans quelle mesure la nouvelle génération du cinéma algérien, héritière de cette avant-garde des années 1970, prolonge aujourd’hui ce renouvellement des récits filmiques, des contenus et des mises en scène, toujours dans le sens d’une déconstruction du récit national offi-ciel, pour mettre en avant des images plurielles de la société algérienne, qui rendent compte d’un pays encore meurtri par la guerre civile des années 1990, mais surtout d’un peuple qui aspire à davantage de libertés individuelles et collectives. ( Salima Tenfiche)
Docteure en histoire et en esthétique du cinéma de l’Université de Paris, diplômée en sciences politiques de l’IEP de Lille et en lettre modernes de la Sorbonne Paris 4, Salima Tenfiche est chercheuse associée à l’Université Paris Cité, spécialiste du cinéma algérien contemporain.
en savoir plus sur l'exposition Hier revient et je l'entends de Katia Kameli
INFOS PRATIQUES
Jeudi 13 avril de 12h à 14h
Entrée libre
BETONSALON - Centre d'art et de recherche
Esplanade Vidal-Naquet 75013 Paris